ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

Mises à jour :

mise à jour 7 (20/10/99)

mise à jour 6 (18/10/99)

mise à jour 5 (12/10/99)

mise à jour 4 (11/10/99)

mise à jour 3 (08/10/99)

mise à jour 2 (07/10/99)

mise à jour 1 (06/10/99)


Mise à jour 7

20 octobre 1999

ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

WISE-Paris, 20 octobre 1999
Dernire mise jour, 18 heures

   Le 15 octobre 1999 lors d'une conférence de presse, JCO a admis qu'une " quantité limitée " d'iode-131 radioactive (20 Bq/m3, soit deux fois la quantité autorisée) avait été relchée dans l'atmosphre aprs l'accident, par le systme de ventilation du btiment dans lequel avait eu lieu l'accident de criticité. La Préfecture et la STA avaient connaissance de ce relchement d'iode mais n'avaient pris aucune mesure, considérant que les quantités de radioactivité relchées étaient négligeables. Des concentrations de 0,04 Bq/m3 d'iode-131 ont été détectées 50 mtres au sud-ouest du btiment (le point de mesure étant situé l'intérieur du périmtre de JCO).

   L'inspection de l'usine de JCO par la STA (imposée légalement) qui s'est déroulée le 3 octobre 1999 était la toute premire en 10 ans. On a également appris que la STA n'avait fait aucune inspection l'usine de retraitement de Tokai-mura, exploitée par JNC, ni l'usine d'enrichissement de Tokkasho-mura, exploitée par JNFL, au cours des six dernires années. Selon la STA, cela serait du une surcharge de travail.

   Selon une déclaration de JCO, la dose reue par un des membres de la premire équipe qui avait approché le btiment pour prendre des photos des canalisations sur lesquelles il fallait intervenir, avait d'abord été évaluée 20 mSv. On a finalement appris que les ouvriers portaient des dosimtres neutrons-gamma deux chiffres, qui se remettent zéro aprs avoir atteint 99. Au lieu de " 20 mSv ", il fallait donc lire " 120 mSv " (neutrons plus gamma, mais essentiellement neutrons). Ceci a été rapporté par la STA le 15 octobre 1999 la cellule de la NSC qui enqute sur l'accident.
Dans le mme rapport, la STA a confirmé que le nombre de personnes exposées se montait 69. Ce chiffre ne prend PAS en compte les habitants qui sont restés cté de l'usine pendant 5 heures, sous une douche de neutrons, avant d'avoir été évacués. Le Dr. Komei Hosokawa de l'Université Saga estime que 100 150 personnes ont été exposées de faon significative des rayonnements neutroniques.


Mise à jour 6

18 octobre 1999

ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

WISE-Paris, 18 octobre 1999
Dernire mise jour, 18 heures

   Selon les informations publiées par les médias, il n'y avait pas, au moment de l'accident de "hot line" entre la préfecture et la mairie de Tokaimura. Les responsables de Tokai ont d utiliser un réseau téléphonique publique encombré pour essayer d'obtenir auprs des autorités préfectorales des données sur les mesures de radioactivité aprs l'accident.

   Dans le cadre de la réorganisation des Ministres et des agences dépendant du gouvernement central, qui commencera en 2001, la Commission de Sreté Nucléaire (NCS - Nuclear Safety Commission) sera sous tutelle d'un nouveau Cabinet, et aura une plus grande autonomie - étant un organisme consultatif, la NCS n'a pas pouvoir d'autorisation. Ce sera aussi le cas de la Nuclear Energy Commission. Ces deux commissions sont l'heure actuelle sous tutelle du Premier Ministre.

   La visite de trois experts de l'AIEA au Japon a commencé le 14 octobre 1999, un jour aprs que le gouvernement japonais ait reconnu qu'un ventilateur de l'installation accidentée avait continué fonctionner par erreur pendant 12 jours, permettant le relchement de particules dans l'atmosphre. Ce ventilateur n'a été arrté que le 11 octobre 1999, trois jours aprs que des niveaux élevés d'iode-131 ait été détectés autours de l'usine. Les niveaux de radioactivité sont toujours dangereusement élevés sur le site de Tokaimura, et l'on ne sait pas exactement quelle distance l'équipe de l'AIEA pourra se rendre.

   Selon des experts et des scientifiques réunis en symposium l'Université Seika de Kyoto, le 4 octobre 1999, la responsabilité du gouvernement devait tre engagée face l'accident survenu Tokai. Ils se sont également déclarés préoccupés par le fait que JCO, ainsi que le gouvernement, pouvait faire de la rétention d'informations ou diffuser des informations incorrectes sur le plus grave accident nucléaire du pays. Le président de l'Université Seika, Hajime Nakao a déclaré que la remise en service du surgénérateur de Joyo, toujours prévue par le gouvernement, lui laisser penser que le gouvernement voulait avoir la capacité de produire des armes nucléaires.


Mise à jour 5

12 octobre 1999

ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

WISE-Paris, 12 octobre 1999
Dernire mise jour, 19 heures

   Le CNIC a revu son estimation concernant la quantité d'uranium ayant fissionné et parle de "jusqu' plusieurs dizaines de milligrammes d'U235 ". La Commission de Sreté Nucléaire japonaise (NSC), selon le quotidien " Asahi ", maintient que les quantités seraient de l'ordre de 0,001 mg.

   La NSC a confirmé dans un rapport officiel au gouvernement que l'accident de criticité s'était poursuivi pendant 17,5 heures, en se basant sur la dose neutronique relevée par différents organismes.

   Le nombre de personnes exposées continue augmenter et atteignait 63 le 9 octobre 1999.

  Six employés qui ont travaillé sur le circuit de refroidissement de la cuve accidentée ont reu des doses neutron+gamma supérieures la limite de 100 mSv, limite préconisée par l'AIEA pour les cas d'urgence. La NSC a décidé de franchir cette limite légale. Les travailleurs devraient continuer travailler en dea d'une limite spéciale de 200 mSv, a indiqué un membre de la Commission.

   Sumitomo Metal Minining, dont JCO est une filiale 100 %, a désormais l'intention de se retirer du secteur des combustibles nucléaires. Ceci signifie qu'un certain nombre d'exploitants japonais devront trouver des fournisseurs étrangers pour s'approvisionner en combustible (combustible standard). Par exemple, Kyushu Electric Power dépend 70 % de JCO pour ses combustibles uranium, et est trs touché par l'interruption (et l'arrt définitif qui semble désormais probable) des opérations de JCO.

   Le Parlement Européen a adopté une résolution demandant un contrle total par l'AIEA de " toutes les installations nucléaires du globe". Il demande l'AIEA d'effectuer des contrles et des vérifications sur place Tokaimura, et demande aux responsables japonais de revoir les procédures de sécurité. Hirofumi Nakasone, nouveau chef de la STA (Science and Technology Agency) a accepté de laisser les inspecteurs de l'AIEA venir afin " d'augmenter la transparence et regagner la confiance internationale ". Leur arrivée est prévue pour ce soir, mardi 12 octobre.


Mise à jour 4

11 octobre 1999

ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

WISE-Paris, 11 octobre 1999
Dernire mise jour, 19 heures

   Selon le JAIF (Japan Atomic Industrial Forum - Forum Atomique Japonais), l'usine JCO de Tokai peut traiter 715 tonnes par an d'uranium destiné des combustibles pour réacteur eau légre et 3 tonnes par an d'uranium destiné des combustibles surgénérateur. La conversion de l'uranium pour le combustible destiné au surgénérateur de Joyo était la premire de ce type en trois ans de fonctionnement. Elle avait commencé le 22 septembre 1999. JCO emploie 154 personnes.

   " Bien qu'il puisse y avoir des fissures, puisque nous n'avons pas pu entrer sur le site, de l'extérieur, l'usine ne semble pas détruite " a déclaré la STA l'AIEA, en ajoutant qu'elle ne connaissait pas la quantité de radioactivité qui avait pu s'échapper du btiment.

   Des mesures de Greenpeace et d'autres organisations non-gouvernementales sur des produits provenant des alentours de l'usine - y compris de la terre et du sel de cuisine (qui se trouve tre un indicateur du flux neutronique) provenant des habitations - indiquent que le gouvernement a levé trop tt son ordre d'évacuation. Selon Greenpeace, les rayonnements neutroniques semblent avoir irradié les alentours au moins sur 500 mtres autour du site, ce qui engloberait une rue importante et plus de 170 maisons, ainsi qu'un terrain de golf et des terres agricoles.

   Le Premier Ministre, Keizo Obuchi a déclaré que pendant l'accident, il avait dirigé les instances gouvernementales, y compris l'administration de la défense, de la police nationale, des pompiers et des secours afin de cordonner les actions de protection des populations et pour empcher l'extension du risque radioactif.

   " Nous n'avons pas prévu que la situation pourrait s'intensifier et c'est pourquoi nous avons tardé réagir ", a déclaré Hiromu Nonaka, porte parole du gouvernement. " Nous devons reconnaître que nous avons été négligeants ".

   L'attitude des porte-parole des différentes compagnies concernées par l'accident semble avoir été guidée par la nécessité de rassurer l'opinion et de mettre en cause le rle des employés, sans s'intéresser au rle de la direction, en particulier des dirigeants présents sur le site, ni de leurs supérieurs, que ce soit JCO ou la maison mre Sumitomo Metal Mining.

   Selon certaines sources rapportées par le quotidien Asahi Shimbun, les assurances couvrant les dommages en cas d'accident nucléaire risquent de ne pas dédommager le manque gagner concernant les productions agricoles qui n'ont pu tre vendues cause de l'accident de Tokai. Les ventes devraient chuter Tokaimura et dans les villages avoisinant de la préfecture d'Ibaraki. Les assurances risquent de ne pas couvrir non plus la totalité des pertes directes et indirectes entraînées par l'accident. Il s'agit notamment des pertes liées l'interruption des liaisons ferroviaires et la fermeture temporaire de compagnies privées. Le systme d'assurance oblige les exploitants nucléaires s'assurer contre les accidents nucléaires. De plus, il autorise l'utilisation de l'argent des contribuables - aprs approbation de la Diet - pour payer des compensations si l'exploitant responsable n'est pas capable de faire face la totalité des dommages.


Mise à jour 3

8 octobre 1999

ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

WISE-Paris, 8 octobre 1999
Dernire mise jour, 16 heures

L'uranium enrichi de Tokai-mura était d'origine militaire franaise
   L'uranium l'origine de l'accident de criticité de Tokai-mura du 30 septembre 1999 était d'origine franaise. C'est ce qu'a confirmé Norimichi Mori, porte-parole de la compagnie japonaise JCO au quotidien franais "Le Monde". Selon des sources franaises, cet uranium enrichi 18,8 % avait été exporté en décembre 1997. Ces 420 kg d'uranium ont été enrichis l'usine militaire COGEMA de Pierrelatte (usine d'enrichissement fermée en 1996). La transaction a été opérée par la compagnie allemdande NUKEM. COGEMA avait expressément déclaré aprs l'accident qu'elle n'avait aucun accord avec JCO. En fait, le client de la COGEMA est JNC Co, l'exploitant du surgénérateur de recherche de Joyo, qui avait confié la conversion JCO.

   Voici un aperu des produits de fission détectés dans un rayon de 3 km du lieu de l'accident. Ces chiffres, proviennent de la presse écrite et télévisée, et ont été rassemblés par le CNIC (Citizens Nuclear Information Center, Tokyo) :
     - strontium-91 : 0,021 Bq/m3 dans l'air, 900 mtres au sud-est du site ;
     - strontium-91 (krypton-91) : quantité inconnue, localisation non-spécifiée ;
     - iode 131 : 54,7 Bq/kg dans des feuilles d'une herbe commune, 100 mtres du site ;
     - iode 133 (krypton-91) : quantité non communiquée, 100 mtres du site ;
     - césium-137 : quantité non communiquée, en 7 endroits ;
     - sodium-24 : 64 Bq/kg 300 mtres l'ouest du site ;
     - sodium-24 : 1,7 Bq/kg, 3 km l'ouest du site ;
     - xénon-139 : dans les vomissures des travailleurs exposés ;
     - krypton-91 : dans les vomissures des travailleurs exposés.

   Selon des informations internes, les dirigeants de la STA vont classer l'accident au niveau 5 de l'échelle internationale des incidents nucléaires (INES, International Nuclear Event Scale), et non plus au niveau 4, c'est dire au mme niveau que l'accident de Three Mile Island en 1979.


Mise à jour 2

7 octobre 1999

ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

WISE-Paris, 7 octobre 1999
Dernire mise jour, 19 heures

    Lundi 4 octobre, le maire et le Gouverneur de la préfecture d'Ibaraki ont rencontré conjointement le Premier Ministre Obuchi. Ils ont fermement demandé la suspension des activités de la JCO, et ont également déclaré qu'une nouvelle législation garantissant la sreté des installations nucléaires devrait tre mise en place.

   Au mme moment, le maire de Tokaimura a ordonné la suspension totale des activités de l'installation de la JCO Tokai (l'ensemble du travail l'intérieur de l'installation) en se référant l'Accord de Sécurité passé entre la compagnie et l'administration du village. C'est la premire fois au Japon qu'une autorité locale sanctionne un exploitant en s'appuyant sur cet accord. Il a également été décidé que l'installation de retraitement de Tokai dont les activités avaient été suspendues depuis mars 1997, suite une explosion et un incendie, ne redémarrerait pas pour l'instant. Cette installation de retraitement était sur le point de redémarrer. Son exploitant est l'Institut Japonais de Développement du Cycle du Combustible Nucléaire (JNC), anciennement PNC.

   Le 6 octobre 1999, selon l'Agence d'Informations de Kyoto, l'Agence pour la Science et la Technologie (STA) a décidé de retirer sa licence d'exploitation la compagnie JCO, en raison de " la gravité de l'accident ".

   Selon Reuters, le 6 octobre 1999, un porte-parole de la police a affirmé que prs de 200 enquteurs perquisitionnaient le sige de la JCO Tokyo et son bureau Tokaimura, la recherche des causes et des responsabilités de l'accident. Il a été rapporté que la STA et la préfecture de police d'Ibaraki participent aux enqutes.

   Des sources gouvernementales citées par Kyodo montrent que les autorités ont confirmé durant leurs enqutes que la JCO avait changé le manuel de procédure approuvé par le gouvernement pour adopter la " procédure standard " qui est illégale. Les dirigeants de la JCO ont admis que la firme avait illégalement révisé le manuel approuvé par le gouvernement pour permettre aux travailleurs d'utiliser des seaux la place d'une pompe pour transférer une solution d'uranium dans le réservoir. Il a été révélé que les trois travailleurs de la JCO qui ont été hospitalisés la suite d'une exposition massive aux radiations, ne portaient pas leur badge-film qui mesure la dose de radiation. Ceci est une autre grave violation des rgles de sécurité.

   Le responsable du gouvernement local de Tokai est également mis en question pour n'avoir conduit aucun exercice de crise nucléaire pendant ces huit dernires années.

   La cellule de crise gouvernementale a été dissoute et c'est désormais une commission d'enqute sur l'accident nucléaire qui a été mise en place. Le bureau du Premier Ministre a demandé une enqute ad hoc dans toutes les installations nucléaires, les réacteurs y compris, sur l'ensemble du territoire japonais.

   Un certain nombre de manifestations et d'actions de protestation sont organisées un peu partout dans le pays par les ONG, les syndicats et les citoyens concernés.


Mise jour 1

6 octobre 1999


ACCIDENT DE CRITICITITE A L'USINE DE CONVERSION D'URANIUM DE TOKAI-MURA, JAPON

WISE-Paris, 6 octobre 1999
Dernire mise jour, 17 heures

Note : Des changements peuvent survenir dans la chronologie des événements, spécialement en ce qui concerne la mise en place d'une zone de sécurité de 200 m de rayon et l'évacuation ultérieure des personnes résidant dans un rayon de 350 m autour de l'installation. De plus, ce qui s'est passé le 30 septembre dans la période cruciale, entre 12h41 et 15h00, reste encore incertain.

   A 11h15 le 30 septembre 1999 (soit 40 minutes aprs le début de l'accident, + 0:40), JCO mentionne la possibilité d'un accident de criticité dans la premire note concernant l'événement qu'elle fait parvenir l'Agence de la Science et de la Technologie (STA).

   A 11h33 le 30 septembre 1999 (+0:58), la JCO informe la municipalité de Tokaimura de l'accident.

   A 12h30 le 30 septembre 1999 (+1:55), le chef de cabinet du Premier Ministre reoit le premier rapport sur l'accident. Il se passe environ une heure avant qu'il ne réagisse. Au mme moment, les autorités du village de Tokaimura informent les villageois de l'accident via la radio et leurs demandent de rester chez eux.

   A 12h41 le 30 septembre 1999 (+2:06), la police bloque l'accs l'usine dans un rayon de 200 m.

   Une unité des forces terrestres (Ground Self-Defense Forces) équipée pour la guerre chimique, stationnée Omiya, préfecture de Saitama, est mobilisée et envoyée Tokaimura. Selon les aveux mmes du chef de cabinet, " l'unité, toutefois, n'est pas capable de lutter contre ce genre d'accident nucléaire ", rapporte le quotidien Yomiuri Shimbun.

    A 13h35 le 30 septembre 1999 (+3:00), la commune de Tokaimura arrte de puiser de l'eau dans la rivire Kuji.

    A 13h50 le 30 septembre 1999 (+3:25), la Direction des entreprises de la municipalité de Tokaimura augmente le débit de pompage au niveau de la rivire Naka, de 1 440 m3 7 560 m3.

    A 14h50 le 30 septembre 1999 (+4:25), la commune de Naka-machi ne s'alimente plus en eau par la rivire Kuji, en attendant le résultat des contrles.

   A 15h00 le 30 septembre 1999 (+4:25), la municipalité de Tokaimura demande l'évacuation des personnes résidant dans une zone de 350 m autour de l'installation.

   A 15h30 le 30 septembre 1999 (+4:55), l'ordre d'évacuer est effectivement donné aux quelques 150 habitants de 39 maisons dans un rayon de 350 mtres (il ne s'agit pas vraiment d'un cercle, mais la zone concerne plutt les personnes que l'on pense tre " sous le vent "). Ils sont emmenés dans 9 bus vers la salle municipale de Funaishikawa 1,5 km de l. Le niveau de radioactivité la clture atteint 0,84 mSv/h.

   A 16h00 le 30 septembre (+5:25), la préfecture d'Ibaraki constitue une cellule de crise pour faire face l'accident alors que les experts de la STA et du JAERI (Japan Atomic Energy Research Institute) sont sur le site et commencent leurs mesures. Des traces de césium-138 sont détectées sur le sol dans le complexe du JAERI, attenant au site de l'accident.

   A 17h45 le 30 septembre (+7:10), la cellule de crise d'Ibaraki se réunit pour la premire fois.

   A 18h00 le 30 septembre (+7:25), la Direction des entreprises de la municipalité de Naka-machi augmente le débit de pompage au niveau de la rivire Naka, de 1 500 m3 4 800 m3.   

    La STA et plusieurs groupes de scientifiques indépendants ont conduit des mesures autour de l'installation de la JCO Tokai, principalement dans la zone de 350 m de rayon. Il a été confirmé des contaminations de césium-137, iode-131, strontium-91 et sodium-24 (étendue pour ce dernier).

Retour au dossier Tokai